dimanche 28 octobre 2007

Changement d'adresse

Désormais, retrouvez-nous dès le courant du mois de novembre à l'adresse suivante :

A bientôt !
Les socialistes de Sciences Po Grenoble

mardi 11 septembre 2007

Forum "Libération" / MC:2 "Vive la politique"




Rien de tel que de commencer par un débat à l'occasion de la nouvelle année politique qui vient de s'ouvrir ! Aussi, le quotidien Liberation et la ville de Grenoble vous invitent à participer au forum "Vive la politique, 3 jours de débats, d'expression et d'échanges" organisé à la Maison de la Culture, à Grenoble, les 13, 14 et 15 septembre prochains.


Venez participer et débattre sur de nombreux sujets politiques du moment en compagnie de personnalités de gauche comme de droite et du centre parmi lesquels, André Vallini, Rachida Dati, Michel Destot, Marielle de Sarnez, Arnaud Montebourg, Eric Raoult, Laurent Fabius, Nathalie Koscuisko-Morizet, Razzye Hammadi, etc.

Pour en savoir plus, cliquer sur le site de Libération (www.liberation.fr) mais aussi sur le site de la Maison de la culture (www.mc2grenoble.fr). Attention ! L'entrée est libre sur inscription (sur le site de la Maison de la Culture)

dimanche 2 septembre 2007

"La nouvelle marche" du PS

Après la trêve estivale, nous voici pour une nouvelle année politique marquée par les échéances municipales de mars 2008, échéance à laquelle nous tenons bien sûr prendre toute notre part notamment à Grenoble.


Pour commencer, nous vous mettons en ligne un article tiré de l'agence Reuters sur le discours de clôture prononcé par notre premier secrétaire, François Hollande, lors de l'Université d'été de la Rochelle qui s'est tenu le 31 août, le 1er et 2 septembre.


Bonne lecture


Les socialistes de Sciences Po Grenoble


François Hollande lance le PS dans une "nouvelle marche" par Laure Bretton


Après dix années à la tête des socialistes marquées par deux défaites à l'élection présidentielle, François Hollande prescrit un changement "d'état d'esprit" au Parti socialiste pour renouer le dialogue avec les Français.
En l'absence de tous les "éléphants", Ségolène Royal comprise, le premier secrétaire a livré ses clés pour un "changement assumé, profond, maîtrisé, durable" lors d'un discours de clôture de la traditionnelle université d'été du parti qui a parfois pris des allures de testament.
"Pensez à vos talents et écartez une bonne fois pour toutes ce qui a fait la répétition de nos échecs", les divisions internes, a-t-il dit en guise de conclusion au millier de militants réunis dans l'ancienne criée aux poissons de La Rochelle après trois jours de débats.
"Vous avez démontré par votre présence, par votre travail ici à La Rochelle que vous étiez prêts à faire le premier pas pour une nouvelle marche", s'est-il félicité.
Sur ce chemin, il faudra "respecter le Parti socialiste parce que quand on ne se respecte pas nous-mêmes comment voulez vous que les Français eux nous respectent!", a ajouté l'ex-compagnon de l'ancienne candidate à l'Elysée, dont il a fait applaudir le nom à la tribune.
"Le débat interne d'accord, le combat commun c'est mieux", a-t-il martelé, en allusion autant aux divisions sur la Constitution européenne qu'à la campagne présidentielle.
Si le PS a perdu face à Nicolas Sarkozy, c'est parce qu'il n'a pas su se rassembler mais aussi parce qu'il n'a pas intégré les évolutions de la société - fragmentations du monde du travail ou individualisation des comportements - et parce qu'il a manqué de clarté - "la clé du succès, c'est la conjugaison de valeurs et de propositions concrètes".
"Parfois nous parlons une langue connue de (nous) seuls (...) Il faut que nous parlions un langage qui est compris des Français", a suggéré le premier secrétaire, qui remettra son mandat en jeu en 2008.

LES "QUADRAS" SUR LE GRIL

Dans l'année à venir, le PS doit à la fois préparer les élections municipales, travailler à sa rénovation et organiser un congrès, seule instance habilitée à changer la ligne du parti.
Sous les yeux de Michel Rocard et Bertrand Delanoë, assis au premier rang, François Hollande a ouvert des pistes sur les retraites, la sécurité ou les 35 heures, réforme-phare des années de "gauche plurielle".
"Le temps n'est plus à la diminution uniforme du temps de travail mais à son organisation sur toute la vie professionnelle", a estimé le successeur de Lionel Jospin.
François Hollande a répondu à la contestation montante des "quadras" du PS, qui lui reprochent d'avoir englué le parti dans l'immobilisme.
Pas question de changer le nom du parti, comme le suggérait Manuel Valls, l'un des "jeunes lions", ou de se contenter d'un renouvellement générationnel car "ce serait réducteur et pas seulement un mouvement réducteur de têtes".
Gage de rénovation interne, il a cependant proposé une modification des statuts et du fonctionnement du PS, qui ne lui semblent plus adaptés face à "l'omniprésidence" de Nicolas Sarkozy.
Jeudi, lors d'un dîner avec des journalistes, il avait expliqué que le Bureau national, l'instance de direction du parti, et le point de presse hebdomadaire étaient devenu caducs "face à un adversaire dans le quotidien".
Une cellule "d'anticipation et de déconstruction, en veille permanente" sera mise en place rapidement.
Sur le fond, le premier secrétaire qui promet aux Français une "opposition constructive" avoue toute la difficulté à s'opposer au nouveau chef de l'Etat, qui multiplie les annonces au fil de l'actualité ainsi que les gestes d'ouverture vers la gauche. "Il vous fait passer soit pour un sectaire, soit pour un collabo. Moi j'ai choisi le côté sectaire", a-t-il dit.

mercredi 25 juillet 2007

Questions sur une libération

C'est hier, au terme de négociations entre Paris et Tripoli, que les infirmières bulgares ont été libérées après huit années de prison, ces dernières ayant été injustement accusées d'avoir volontairement inoculé le virus du SIDA à près de 400 enfants de Benzaghi, la seconde ville de Libye.
Si nous pouvons nous féliciter de cet heureux dénouement, il n'en demeure pas moins que l'on peut s'interroger sur la méthode utilisée par le président de la République. En effet, si la France a joué un rôle important dans la libération des infirmières, on peut tout de même s'interroger sur le rôle exact de Cécilia Sarkozy et de Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée.
Certains - notamment dans le majorité - crieront au génie et se féliciteront du coup de maître qu'à réalisé le chef de l'Etat qui fait ainsi des premiers pas sur la scène internationale. Et c'est bien là le problème : le président de la République, obsédé par le culte du résultat, a cherché à obtenir un succès rapide et ce, quelqu'en soit le coût et quelqu'en soient les conséquences du moment qu'il lustre un peu plus son blason présidentiel. Qui plus est, c'est l'occasion de donner une meilleure réputation à Cécilia Sarkozy qui souffre d'un déficit de popularité auprès de nos concitoyens.
Si Cécilia Sarkozy a été plus utile à Tripoli qu'à l'Elysée, tant mieux pour la France. Dans ce cas, le président de la République devrait tout simplement nommer sa femme au poste de ministre des Affaires étrangères et européennes en remplacement de Bernard Kouchner, histoire de clarifier les choses ! Le rôle de Cécilia Sarkozy fut quoi qu'il en soit parfait puisque le président de la République a voulu allier le glamour à la diplomatie (sous couvert d'une soi-disante mission humanitaire)
Néanmoins, il n'en demeure pas moins que l'actuel chef de l'Etat entend tirer la couverture bien à lui, méprisant les autres acteurs de la libération des infirmières bulgares dont la commissaire européenne Benita Ferrero Waldner. Un tel agissement de la part de la France montre bien tout le mépris et l'arrogance dont fait preuve l'Elysée, ce qui est drôle au même moment où Rama Yade - secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères - veut en finir avec "l'arrogance de la France". On prend vraiment les gens pour plus bêtes qu'ils ne le sont !
Toujours est-il que cette libération laisse place à bon nombre d'interrogations notamment sur l'utilité de Kouchner et du Quai d'Orsay mais aussi sur les concessions que le chef de l'Etat a fait au président Kadhafi pour obtenir la libération des infirmières. A ce sujet, le chef de l'Etat jure qu'aucun euro n'a été versé. Nous aimerions le croire ! Néanmoins, cela serait faire preuve de naïveté. En effet, rien n'est gratuit dans la vie et nous aimerions de tout coeur que l'Elysée fasse preuve de transparence dans cette affaire au lieu de se contenter des discours policés et peu convaincants de son porte-parole.

lundi 9 juillet 2007

Portrait du benjamin de l'Assemblée nationale, Olivier Dussopt

Nous reproduisons l'intégrale de l'entretien accordé par Olivier Dussopt, député PS de l'Ardèche et benjamin de l'Assemblée nationale à L'Hebdo des socialistes, entretien paru dans la dernière édition du magazine du Parti socialiste consultable en ligne. Pour rappel, Olivier Dussopt est un ancien de notre IEP où il fut diplômé.
Bonne lecture !

Olivier Dussopt, plus jeune député de l’Assemblée Nationale

(L'Hebdo des socialistes, 5 juillet 2007, n°453)

Son premier engagement, Olivier Dussopt l’a connu en 1993, contre le contrat d’insertion professionnel (CIP) de Balladur : « J’étais en classe de troisième et j’ai mis mon collège en grève !» se souvient celui qui vient d’être élu dans la deuxième circonscription de l’Ardèche, devenant ainsi, à 28 ans, le plus jeune député de la nouvelle Assemblée.Né en 1978 à Annonay, de parents ouvriers, diplômé de Sciences Po Grenoble, Olivier Dussopt adhère en 2000 au Parti socialiste. Secrétaire de la section d’Annonay en 2001, numéro deux de la fédération ardéchoise, aux côtés d’Hervé Saulignac, depuis 2003, un temps responsable départemental du MJS, Olivier occupe différents postes de chargé de mission au conseil général de l’Ardèche, avant d’être un proche collaborateur du sénateur Michel Teston. Candidat aux régionales en 2004, il n’est pas élu mais rejoint la région Rhône-Alpes dès 2006, à la faveur d’une démission, devenant alors déjà le plus jeune él de l’assemblée.
Ce qui a motivé ce spécialiste en économie et développement local à se porter candidat aux élections législatives fut le fait de pouvoir s’appuyer sur une base solide de militants, l’expérience acquise auprès de Michel Teston, et sa proximité avec Pascal Terrasse, député et président du conseil général de l’Ardèche, et avec Benoît Hamon, dont il partage les idées. Après une campagne qui s’est voulue très collective, Olivier Dussopt a été élu sur un message de clarté et de rassemblement : « Faites le choix de l’efficacité !»
Celui qui revendique être « un député militant mais avant tout un militant qui est devenu député » est fier d’avoir fait gagner la gauche sur une terre traditionnellement de droite. Avec sa suppléante, Michèle Victory, il compte bien veiller aux intérêts du département : défense des services publics en zone rurale(notamment la desserte en haut débit des terres montagneuses) et développement de mécanismes de solidarité entre les territoires. Au niveau national, Olivier Dussopt pense qu’il faut répondre aux questions de fond sur l’identité du Parti, ses objectifs, et les moyens d’y parvenir : « Nous avons avant tout une maison à reconstruire, ensuite on se posera la question de son gardien. »Celui qui peine encore à trouver son chemin dans les couloirs du Palais-Bourbon souhaite avant toute chose « laisser le souvenir de quelqu’un qui bosse, et pas seulement du plus jeune de l’Assemblée ». Tout est dit.

Sophie Dulibeau