Au terme d'un débat interne à la fois vif et enthousiasmant, les 220 000 militants que compte le PS ont désigné Ségolène Royal, candidate de notre formation à l'élection présidentielle, le 16 novembre 2006.
Etudiants de toute origine sociale, géographique et culturelle, nous nous reconnaissons dans les propos de notre candidate lorsqu'elle déclare vouloir être "la présidente d'une République colorée et métissée." (S. Royal, 1er février 2007 à Grenoble). Nous sommes d'autant plus touchés par ses appels à la jeunesse dont elle en connait pertinamment l'exigence mais aussi les inquiétudes et les doutes. Pour Ségolène Royal, la jeunesse est une chance et non un fardeau, ce qui suppose qu'on prenne à bras le corps ses principales préoccupations afin de l'insérer au mieux et une fois pour toutes dans la société et non de l'exclure comme cela est toujours le cas.
Ségolène Royal martèle en permanence un "ordre juste", ce qui prêter à sourire mais qui a le mérite d'être clairement affiché. Contrairement au candidat de l'UMP qui - sous des faux airs de changement - nous prépare une société désolidarisée où chacun est livré à ses réussites comme à ses échecs, l'objectif des socialistes et de sa candidate est de bâtir une France encore plus solidaire. Nous sommes d'autant plus convaincus par la solidarité en raison qu'elle est à l'origine de la cohésion nationale et du vivre ensemble.
Ségolène Royal propose une nouvelle forme de gouvernance, en rupture avec une vision bonapatriste - voire monarchique - de l'exercice du pouvoir qui a tant fait de mal à la France et aux Français, durant ces trente dernières années. Les débats participatifs sont une illustration même de cette volonté d'ouverture de recherche d'une nouvelle méthode de gouvernement. Ségolène Royal ne se pose en aucun cas en femme providentielle, bonapartiste, promettant des lendemains qui chantent. Les attentes et préoccupations de nos concitoyens sont tellement pressantes qu'on ne peut se permettre de tromper une nouvelle fois leur confiance.
Ségolène Royal et les socialistes aspirent cette volonté de changement. Cela est d'autant plus légitime en raison de la politique d'immobilisme et de casse pratiquée depuis 2002 par les gouvernements Raffarin et De Villepin qui a fragilisé la situation de la plupart des Français.
Aussi, nous sommes derrière Ségolène Royal dans son combat pour la France. Nous la considérons comme la mieux à même à redresser notre pays tout en étant capable de conserver la cohésion sociale dont notre pays a tant besoin, dans un contexte de suspiçions et de tensions entre les différentes composantes de notre Nation.
Dès lors, avec Ségolène, réalisons notre "désir d'avenir" et "préparons ensemble le changement" dont la France a tant besoin.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire